« L'Alod basket est indispensable ! » Qui connaît Philippe Vaslot peut être surpris par la vanité d'un tel propos. Le responsable de la section basket de l'Amicale laïque Ouche-Dinier (Alod) joue plutôt dans la modestie et la simplicité. Il justifie pourtant son rôle dans le basket rezéen, alors qu'aucune équipe de son club n'évolue au niveau régional. « Mais les seniors filles accèdent la saison prochaine à la départementale 2 et nous espérons bien que les seniors hommes, une section recréée la saison dernière, quittent le plus faible niveau pour la D3 l'an prochain. » Plusieurs équipes de jeunes évoluent au plus haut niveau départemental.

Philippe Vaslot et ses amis de l'Amicale laïque Ouche-Dinier n'affichent pas de plus grandes ambitions. Créée il y a quarante ans par Andrée Perrichon, la directrice de l'école du quartier, la section de l'Alod conserve ce même idéal d'offrir une belle activité sportive pour les mômes et les adultes du quartier. Ce n'était pas un maillot qui distinguait les joueurs de chaque équipe, mais un foulard autour du cou. « L'histoire continue. Le club compte 230 adhérents. Le chiffre augmente. »

Loisirs, éducation, lien avec l'école, vie du quartier... « Mais nous sommes aussi un club formateur ». Le club, qui tient à la qualité de la formation, va d'ailleurs renforcer son encadrement la saison prochaine. Samuel Jarny a remplacé Eric Pinson, qui a connu, cette saison, des problèmes de santé. Il va continuer à entraîner les jeunes, Eric encadrant les tout-petits. Jonathan, un Nantais (1,95 m), rejoint également le club. Il jouera avec les seniors hommes et encadrera une équipe de jeunes. « Il a choisi l'Alod comme cadre, dans sa formation Staps. »

Indispensable ! Le club est un maillon dans la chaîne du basket rezéen. « Tous les ans, 10 ou 15 jeunes nous quittent. Nous les incitons d'ailleurs à aller tenter une aventure à un plus haut niveau à Nantes, au Rezé basket ou au Rezé Saint-Paul ». Il est arrivé que ce dernier club « prête » quelques jeunes à l'Alod pour compléter une équipe. « Et puis, tous les ans, autant de jeunes nous rejoignent. »