Avec neuf matches et neuf victoires, les minimes filles de l’Amicale laïque Ouche-Dinier (Alod) basket confirment que le troisième club rezéen est formateur.
« Nous sommes effectivement un club formateur , soulignait il y a deux ans Philippe Vaslot, qui présidait alors l’Alod basket. Chaque année, dix joueurs ou joueuses quittent le club pour tenter l’aventure à un niveau supérieur. » Ils rejoignent le Saint-Paul Rezé Basket ou le Rezé Basket 44. Philippe Vaslot ajoutait : « D’autres jeunes ou moins jeunes font le chemin inverse. »
Chacun joue à son meilleur niveau
Cela se passe normalement, même si le club voudrait bien voir quelques équipes gravir les échelons. Mais l’essentiel est que chacun ou chacune joue à son meilleur niveau et trouve du plaisir. Stéphane Hincourt et Anthony Hurel, les deux entraîneurs des minimes filles, qui ont disputé le week-end dernier leur dernier match de championnat à Sainte-Pazanne, le savent : « Plusieurs filles trouveront leur place dans quelques années dans une équipe au moins en région. » « La formation, c’est aussi notre rôle. » Si, chez ces deux coaches, il y a peut-être du regret de ne pouvoir conserver ces jeunes pour former demain une belle équipe seniors, il y aura certainement un peu de fierté de les voir défendre d’autres couleurs, de Rezé ou d’ailleurs.
Des filles passionnées et compétitives
Nous n’en sommes pas là. Pour l’instant Stéphane et Anthony encadrent ces filles depuis six ou sept ans. « C’est vraiment un groupe d’amies. » Douze filles, qui en majorité sont du quartier, certaines dans la même classe du même collège. « Nous les avons vues grandir ,confient les deux hommes. Elles sont passionnées, capables d’annuler une fête d’anniversaire pour un entraînement. » Très assidues, elles viennent dans la salle deux fois par semaine. « Elles progressent et sont très compétitives. » Encore minimes, elles confirmeront certainement l’an prochain leur bonne saison. Elles aiment aussi se retrouver hors du quartier. « Nous allons soutenir les filles du Nantes Rezé Basket et organisons des sorties d’escalades. » Et puis, elles s’investissent dans la vie de l’Alod. Elles assurent les tables de marque. Six d’entre elles ont fait l’école d’arbitrage.
Article issu de Ouest France - Edition de Nantes Sud-Loire Vignoble du lundi 2 mai 2016